- éleveur
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• 1611; « celui qui élève moralement » XIIe; de élever1 ♦ Personne qui pratique l'élevage. Éleveur de bestiaux. ⇒ 1. herbager, nourrisseur. Propriétaire et éleveur de chevaux de course.2 ♦ N. f. ÉLEVEUSE. Couveuse, ou parquet chauffé qui fournit aux poussins nouvellement éclos la chaleur nécessaire à leur développement.3 ♦ Personne qui surveille le vieillissement des vins, après la récolte. Propriétaire éleveur.éleveur, eusen.d1./d Personne qui élève des animaux.d2./d n. f. TECH Appareil protecteur, chauffé artificiellement, utilisé dans l'élevage des poussins.d3./d n. m. Personne qui surveille le vieillissement du vin après la récolte.⇒ÉLEVEUR, EUSE, subst.A.— [Correspond à élever2 A] Vx, au fém. Personne qui élève, nourrit un enfant. Elle emporte presque toujours un nourrisson (...) et le confie là-bas à une éleveuse (ZOLA, Fécondité, 1899, p. 134).B.— [Correspond à élever2 C]1. Personne qui se consacre à l'élevage des animaux domestiques. Les éleveurs d'oiseaux, les nourrisseurs de faisans (MICHELET, Insecte, 1857, p. XXXV) :• 1. Don Ramon Ramirez, le gros éleveur de la Plata, moins fier de ses deux cent mille bœufs et de ses innombrables moutons que du magnifique haras d'écrevisses qu'il entretenait à bord de la « Devonia » ...MILLE, Barnavaux, 1908, p. 255.• 2. C'est mon commerce; je suis éleveur de poissons. Tenez ces petits-là, ça vaut dix francs la pièce. C'est tout petit; mais vous n'avez pas idée de ce que c'est rare. Et c'est joli! Regardez seulement quand ça vous accroche un rayon. Là! C'est vert, c'est bleu, c'est rose; ça n'a pas de couleur à soi, ça les prend toutes.GIDE, Les Nouvelles Nourritures, 1935, p. 263.— P. anal., ŒNOLOGIE. Professionnel qui s'occupe de l'élevage des vins. Le terme négociant-éleveur que les consommateurs français sont souvent surpris de voir figurer sur les étiquettes des bouteilles de vin (DUPRÉ 1972).2. Éleveuse, subst. fém. Abri chauffé qui fournit aux poussins nouvellement éclos la chaleur nécessaire à leur développement. (Quasi-)synon. couveuse.Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XXe siècle.Prononc. et Orth. :[
] ou [
], fém. [-ø:z]. La forme [
] est à rapprocher de [
], que WARN. 1968 attribue au ,,parler de ton soutenu``. Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1re moitié XIIe s. esleverre fig. « celui qui élève, qui relève (Psautier Cambridge, éd. F. Michel, 58, 9); 1611 « celui qui élève quelque chose; celui qui nourrit, élève (des personnes, des animaux) » (COTGR.); 1883 éleveuse d'enfants (A. DAUDET, Évangélistes, p. 46). Dér. du rad. de élever; suff. -eur2, -euse. Fréq. abs. littér. :65.
éleveur, euse [elvœʀ, øz; ɛlvœʀ, øz]; n.ÉTYM. 1611; XIIe, « celui qui élève moralement »; de élever.❖1 Personne qui élève des animaux domestiques. ⇒ Élevage (cit. 1). || Un agriculteur éleveur. || Éleveur de chevaux, de bestiaux (⇒ Herbager). || Éleveur de coqs de combat. ⇒ Coqueleux. — Une éleveuse d'abeilles : une apicultrice.0 Les éleveurs ont fait de grands efforts pour conserver les caractères utiles ou rares et, ensuite pour mettre en évidence, par sélection, chez le plus grand nombre possible de sujets, certaines propriétés remarquables.G. Duhamel, Manuel du protestataire, II, p. 56.♦ (1883). Vieilli. Fam. || Éleveuse d'enfants. ⇒ Nourrice.2 N. f. (Déb. XXe). || Éleveuse : couveuse, ou parquet chauffé qui fournit aux poussins nouvellement éclos la chaleur nécessaire à leur développement. ⇒ Couveuse.3 N. m. (XXe). Celui qui surveille le vieillissement des vins, après la récolte. || Propriétaire éleveur. || Négociant éleveur.➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.